Le calcul de sa consommation d’énergie : un moyen pour effectuer toujours plus d’économies
Proposé par la majorité des fournisseurs d’énergie, le calcul de la consommation permet de faire les meilleurs choix en termes d’offres et d’équipements pour réaliser des économies. Celui-ci peut se baser sur la consommation connue du logement, sur son usage, ou encore sur les appareils en place et leurs utilisations.
Pourquoi s’intéresser au calcul de sa consommation d’énergie ?
Connaître précisément sa consommation d’énergie peut avoir plusieurs vertus. L’une d’entre elles est d’identifier l’offre qui correspond le mieux au logement, en effet, la tarification des contrats d’électricité se base sur la puissance souscrite. Si la puissance souscrite est inférieure à la consommation réelle, les coupures de courant pour dépassement seront fréquentes. Si la puissance est supérieure, le contrat sera plus cher. Il est également possible d’effectuer des économies d’énergie en identifiant les pôles de consommation principaux, les appareils qui pourraient être remplacés par d’autres, plus vertueux énergétiquement et les modifications d’utilisation (usage en heures creuses par exemple) qui permettraient de dépenser moins.
Le diagnostic de performance énergétique, la consommation en un coup d’œil
Une bonne façon d’identifier facilement si un logement est fort consommateur d’énergie ou non est d’utiliser le diagnostic de performance énergétique, ou DPE. Il est calculé en fonction des caractéristiques du logement, ou en fonction de la consommation effective. Le DPE permet de classer les logements en fonction de leur consommation électrique. Cette classification se base sur la consommation en kWh/m²/an. Elle commence de la classe A, pour les logements conformes au label BBC (bâtiments basse consommation) qui consomment moins de 50 kWh/m²/an, jusqu’à la classe G pour les bâtiments consommant plus de 451 kWh/m²/an. La majorité des logements existants se situant dans la classe D, entre 151 et 230 kWh/m²/an.
Comment est calculée la consommation ?
La plupart des fournisseurs d’énergie proposent une estimation de la consommation d’énergie d’un logement, celle-ci se base sur différents facteurs. Le type d’énergie utilisé par le logement est le principal, le chauffage à l’électricité a un impact très important, constituant en moyenne le premier pôle d’usage d’électricité par les ménages en France (étude RTE, ADEME ). L’utilisation du gaz pour le chauffage du logement, le chauffe-eau ou encore pour la cuisson a donc un impact important sur la consommation totale du logement.
Les autres facteurs impactant la consommation sont la surface du logement, la qualité de son isolation, le nombre d’occupants, son type d’usage ou encore l’électroménager en place dans le logement. Un facteur qui n’a pas d’influence directe sur la consommation énergétique, mais qui impacte le coût total d’utilisation de l’électricité est l’existence ou non d’une tarification heures pleines/heures creuses. En effet, l’usage d’un chauffe-eau électrique ou de gros appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle…) en heures creuses constitue une économie importante.
Moyennant la connaissance du PDL (point de livraison) associé au logement, les fournisseurs ont également la possibilité de se baser directement sur la consommation actuelle du logement pour leurs calculs.
Calculer directement sa consommation
Il est également possible d’estimer soi-même sa consommation en faisant le calcul directement de la quantité d’énergie utilisée par certains appareils, en connaissant leur puissance et leurs modes d’usage. La consommation totale d’un appareil est obtenue en multipliant sa durée d’utilisation par sa puissance. Ce calcul permet d’évaluer s’il est intéressant de remplacer l’appareil par un autre, moins énergivore. En effet, tout comme les logements, les appareils électriques disposent d’une étiquette énergétique allant de A à G permettant d’identifier leur consommation.
Un facteur de consommation qui peut cependant ne pas apparaître avec ce type de calcul est l’impact énergétique d’un appareil en veille. Selon l’ADEME, en moyenne 15 à 50 équipements par foyer sont en veille. Bien que la consommation en veille des nouveaux appareils soit réglementée (0,5 W ou 3 W pour les appareils connectés à internet), la puissance totale des appareils en veille dans un foyer peut souvent dépasser 50 W, entraînant une augmentation importante de la consommation totale.